La pyramide des cieux

Une fois encore il est l’heure, cher ami lecteur
De reprendre dans la joie et la bonne humeur
L’aventure qui nous tient tous tant à cœur.

Après deux jours passés à bien se reposer
Le groupe revint sur le site tout ensoleillé.
C’est là qu’ils attendirent sous un soleil de plomb
Que pointent la pyramide et son hôte abscons.

Le tombeau se fit attendre toute la journée
Alors que l’impatience de nos héros montait.
Et dans le crépuscule, tandis que la nuit tombait
Sanya pointa l’horizon d’un geste lent et inquiet.

Le sépulcre se “posa” à côté des tranchées.
Sous son poids toute la région se mise à trembler.
Tous se regardèrent. L’heure avait enfin sonné.

Ils prirent tous place dans la carriole fantôme d’Hekmet
Avant que les défenses du lieu ne les arrêtent.
Deux colossaux scorpions apparurent devant eux,
Tous deux d’un noir profond et aux dards venimeux,
Rampant sur la structure pour en garder les lieux,
Après un combat âpre, ils en sortirent victorieux.

Sitôt après, sur la surface du bâtiment,
Apparu devant eux Ain-Mekh, héraut d’antan.

Ainsi pour pénétrer au cœur du mausolée
Quatre terribles défis il leur faudrait relever.
Asriel teint tête à cette étrange femme austère
Qui dans un grand rire s’évanouit dans les airs.

Un peu interloqués mais en rien perturbés,
Nos braves s’engouffrèrent par l’orientale entrée.
Là se trouvait une pièce disposant d’un autel
Honorant le diable Hastepperut’s muni d’ailes.
Activant les hiéroglyphes de son nom au mur
Ils mirent à jour un couloir étroit et peu sûr.

Le passage était empli d’un gaz enivrant
Qu’il leur fallait pourtant traverser à présent.
Sanya, comme à son habitude, passa devant
Afin d’inspecter le chemin plus en avant.
Soudain, après quelque encablure ils comprirent,
Que plutôt que les faire bouillir ou souffrir,
C’est leur sanité que la brume voulait détruire.
Et c’est grâce à l’aide de votre aimable serviteur
Qu’ils continuèrent donc d’avancer tous en cœur.

Arrivant dans une salle beaucoup plus dégagée,
Ils ne purent malheureusement pas respirer
Car quatre bêtes du chaos chargeaient de tous côtés.

Le combat terminé, et le calme revenu,
Ils explorèrent calmement ce lieu inconnu.
Une balustrade donnant sur une colonne immense
Captiva la troupe qui l’étudia en silence.
Quatre ouvertures arrivaient à ce gouffre profond
Dont une étrange porte garnissait les tréfonds.