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La cité des hommes roseaux

La bibliothèque privée

Après avoir parcouru la partie publique de la bibliothèque de Téphu, les voyageurs d’outretombe comprirent qu’elle ne contenait aucune information intéressante pour eux et conclurent qu’ils iraient continuer leur recherches dans les parties privées. Après une nuit passée à l’auberge des Vents du Désert, les aventuriers se séparèrent. Pendant qu’Heckmet et Radoki partaient à la découverte des connaissances sibyllines de la grande bibliothèque, Asriel, Sanya et Sen tentèrent d’obtenir une audience auprès de l’Haty-a Deka An-Keret. Ils rencontrèrent au sanctuaire de Nethys une prêtresse intendante du nom de Deaconess qui leur conseilla de finir leur recherche dans la partie privée des archives avant de requérir une entrevue avec le gouverneur de la ville. Devant l’infructuosité de leur démarche, ils rejoignirent leurs compagnons.

Après trois jours de recherche dans la partie privée de la grande bibliothèque de Téphu, voici les informations que le groupe récupéra.
Sur un papyrus datant du second age d’Osirion (il y a plus de 6.000 ans), ils découvrirent des histoires traitant du pharaon oublié, racontant qu’il chevauchait les étoiles, probablement ce qui lui donna son surnom de “Pharaon des cieux”. Une illustration le montrait debout sur une estrade dans un temple de cristal traversant le ciel étoilé. Cela rappela au barde d’anciennes légendes sur un peuple désormais éteint, les Shouris. Leur empire qui déclina il y’a déjà 10.000 ans voyageait à l’aide de cités volantes produites grâce à leurs extraordinaires connaissances arcaniques.
Un codex leur appris également que ce parchemin était une copie dont l’original faisait parti de la collection personnelle d’Hakotep se trouvant actuellement dans les archives spiralées, un sanctuaire intérieur situé dans la partie privée de la bibliothèque mais nécessitant une autorisation pour y pénétrer.
Enfin, ils obtinrent des informations sur les méthodes d’embaumement de l’époque du pharaon oublié, mais rien de véritablement intéressant.
Le jour suivant, le groupe alla réitérer sa demande auprès de l’Haty-a. Les voyageurs demandèrent un accès aux archives spriralées pour obtenir plus d’information sur Hakotep, notamment le reste de la collection de parchemin. Revenant le lendemain, la prêtresse s’excusa en leur présentant un refus d’audience, mais leur conseilla d’insister en ajoutant des arguments prouvant l’importance de leur requête. Les aventuriers évoquèrent alors les problèmes liés à la nécropole de Wati, ce qui sembla convaincre grandement l’intendante qui leur promis de soumettre à nouveau leur demande au gouverneur.


La matinée suivante, la prêtresse leur appris avec joie que Deka An-Keret acceptait enfin de les recevoir. Cette joie fut de courte durée puisque le gouverneur se montra méprisant et ne leur autorisa pas l’accès, ne prenant même pas le temps de les écouter. L’audience pris fin lorsque celui qui apparu comme laquais de Muminofrah, une noble proche du Prince de Rubis, vint quérir la présence de l’Haty-a sur ordre de sa maîtresse. Le groupe profita du coursier pour se renseigner sur cette personne de la haute noblesse, y voyant une potentielle alliée pouvant leur permettre d’accéder au sanctuaire intérieur.

L’éventeuse du Prince de Rubis

Les voyageurs se dirigèrent donc vers la barge privée de Muminoffrah. Sur la route ils achetèrent un bijou d’or et de rubis comme présent pour espérer obtenir une audience auprès de la noble. Le groupe n’eut aucun mal pour passer les gardes rejetant les badauds, et prit place dans la file venant admirer et tenter de s’attirer les faveurs de la femme plantureuse.

Vint le tour des voyageurs et Radoki déclama avec talent et en chanson leur requête. Muminoffrah sembla apprécier grandement sa prestation et fit signe à Asriel de lui apporter le cadeau puis l’invita sur un clin d’œil à participer avec ses compagnons à un dîner qu’elle organisait plus tard dans la soirée. Les aventuriers s’apprêtèrent alors pour cet événement festif et se présentèrent à l’heure convenue. C’était un petit rassemblement de noble autour d’un banquet très généreux et l’éventeuse du Prince de Rubis n’attendit pas longtemps avant de faire monter sur son estrade Asriel, le priant de bien vouloir la divertir. Le paladin joua de ses atouts physiques sous l’œil lointain mais vigilant de la jeune Sanya, mais Muminoffrah bailla et se lassa vite du combattant. Elle le congédia et appela à sa suite Radoki, qui repris ses représentations pour son bon plaisir et lui conta une partie de leur aventure en glissant au passage la raison de leur venue à Tephu : L’accès au sanctuaire intérieur des archives spiralées. Il fut surpris quand elle accepta sans même poser de question et appela Deka qui venait tout juste d’arriver à les rejoindre. Elle demanda au gouverneur d’accorder aux voyageurs trois jours d’accès aux archives et l’Haty-a s’exécuta sur le champ en demandant à un de ses scribes de rédiger une autorisation en bonne et due forme qu’il remis au barde. Les aventuriers profitèrent de la fin du dîner, heureux de pouvoir enfin reprendre leurs recherches.

Les archives spiralées

Le lendemain, les voyageurs se présentèrent à l’entrée des archives. Les sentinelles les mirent en garde. Elles n’étaient que très peu fréquentée (et d’ailleurs actuellement vide de chercheur) et la concentration de savoir en ces lieux pouvait avoir eu des répercussions étranges sur les archivistes gardant le sanctuaire. Ne perdant pas de vue leur but, les aventuriers pénétrèrent dans les archives spiralées. Peu de temps après, ils croisèrent un monstre, un Daemon simiesque avançant tranquillement vers le groupe se préparant alors au pire. La créature les salua et se présenta comme gardien du sanctuaire intérieur. Il leur demanda leur autorisation et leur indiqua le chemin vers les archives avant de retourner vers ce qui devait être ses quartiers. Les voyageurs reprirent leur chemin et entrèrent dans une salle de lecture, étrangement occupée par une femme plongée dans ses recherches et ne souhaitant pas être dérangée. Le groupe avança plus profondément dans le sanctuaire pour se retrouver face à une quantité impressionnante d’ouvrage contenue dans de grandes étagères réliées par des ponts de parchemins traités magiquement pour supporter la charge des chercheurs. La bibliothèque s’enfonçait également profondément en souterrain via un escalier submergé par les antiques documents. Les voyageurs se rendirent vite compte que la plupart des livres étaient écrits en ancien Osirien, langue que seul Hekmet maîtrisait. Fait étrange, il semblait que les ouvrages étaient mal classés, comme si quelqu’un les avait soit consulté récemment, soit volontairement dispersé. Les recherches furent malheureusement infructueuses pour cette journée et c’est attristé que le groupe quitta ces lieux. Ils touchèrent tout de même quelques mots aux gardiens du sanctuaire à propos de l’étrange femme qu’ils avaient croisé, ce qui les intrigua.


Le lendemain les archivistes leur appris que l’intruse était en faite une redoutable méduse et pour les remercier de leur aide, ils leur accordèrent les entrées libres de frais dans le sanctuaire en plus d’une jolie somme d’argent. Malgré la réalité du danger rodant dans le sanctuaire, les voyageurs reprirent leurs recherches qui furent encore une fois un échec ce jour ainsi que le suivant.

La course de char

Les aventuriers étaient dans l’impasse. Ils n’arrivaient pas à franchir la barrière de la langue, et seul Heckmet pouvait espérer atteindre le savoir que recelait les ouvrages. Mais le temps jouait contre eux et ils n’avaient désormais plus accès aux archives spiralées. Alors qu’ils cherchaient une solution, un laquais de la noble Muminnofrah vint les avertir qu’elle organisait une course de char et qu’elle serait enchantée d’y voir participer Asriel et ses compagnons. Une belle occasion d’étendre leur accès à la bibliothèque.