De l’eau au feu

Devant nous, le gardien de ce tombeau aqueux,
Se dressait de tout son long fasse au groupe furieux.
Armé de sa lance et de ses crocs acérés,
Notre brusque agonie il avait fomenté,
Tant et si bien que dans ce frénétique carnage,
Le temps tardait à désigner un avantage.

C’est alors qu’un estoc faucha votre compteur.
Qui dès lors sombra dans une singulière torpeur.

Tout devient flou, tout est fugace, tout surgit et tout s’efface.

Sans savoir ou s’extraire, mes sens s’affolent et subitement s’envolent souffrant de sentir s’enfuir sans sourciller ce sang souillé de sombres sentiments subjugués sous ces sordides sensations de souffrance.

Rien.
Puis au loin,
Surgissant enfin,
Je pu ressentir soudain,
Mon esprit revenir en mon sein.

La bête était terrassée, le combat fini,
Tandis que le groupe se ressourçait à Wati.

La pyramide de saphir était activée
Et le reste de la crypte avait été fouillé.
Après une récupération bien méritée,
Le caveau de la terre, nous partions explorer.

Sur place, grand et profond fût notre désarroi
Quand notre magie ne put ronger les parois.

Le caveau du feu et sa chaleur infernale
Allait donc devenir notre prochaine escale.
Et dès notre arrivée en ce lieu tropical
Quatre Tophets s’activèrent et nous mirent à mal.
L’un d’eux pris Asriel dans sa cavité buccale
Et, dans la lave voisine, plongea comme un beau diable.

Mais il en fallait plus pour vaincra notre paladin
Qui se téléporta sans contretemps aucun
Tandis que le groupe pouvait poursuivre son chemin.